Vie pratique

Erratum : principe et définition

Erratum

Lorsque vous tentez de rédiger un texte, il peut arriver qu’à la fin de la rédaction de celui-ci vous remarquiez quelques coquilles. Ces coquilles peuvent être d’ordre grammatical, orthographique ou une structure syntaxique mal formulée. Pas de panique, ces types de bévues inopportunes sont assez fréquents même chez les plus futés. Fort heureusement, il existe une possibilité pour vous de rectifier le tir : un erratum. Qu’est-ce qu’un erratum et quels sont ses principes ?

Erratum : que comprendre par ce concept ?

Vous ne le savez peut-être pas encore, mais il est tout à fait possible de rectifier une faute de frappe même après publication du document rédigé. Certes, les nouvelles corrections apportées ne figurent plus directement sur le document, cependant elles y sont jointes à titre de support. Généralement inscrits sur un erratum bien renseigné, ces derniers font partie intégrante du document.

Tirant ses sources du latin « erratum » ou « errata » qui signifie « se tromper », le mot erratum est aujourd’hui polysémique. Dans son sens premier, il désigne une faute survenue dans l’impression d’un ouvrage. C’est une erreur qui s’observe principalement dans la rédaction d’un document scolaire ou universitaire, un journal, un site internet, un document juridique ou commercial, etc. Le second sens en ce qui le concerne, le définit comme une liste rectificative d’erreurs produite après qu’un document ait été imprimé et publié.

En d’autres termes, l’erratum est un aveu qui répertorie les imperfections d’ordre matériel d’un ouvrage. Cette brochure permet en vérité d’améliorer la qualité du texte suite à un travail de relecture plus attentif. Dans le secteur juridique et du marketing, il permet d’éviter les erreurs graves qui parfois, donnent un sens étranger à vos intentions. Étant des domaines sensibles où chaque mot mérite d’être choisi avec minutie, il fait ainsi éviter les gros malentendus.

Erratum : quel est son principe ?

L’erratum est un document complémentaire qui poursuit un seul objectif : avouer une erreur et la rectifier aussitôt. Toutefois, le principe de sa rédaction pourrait varier d’un domaine à un autre. Dans la sphère du marketing par exemple, les rectificatifs d’erreurs de frappe sont généralement consignés dans un emailing ERRATUM.

Vous l’aurez sans doute déjà deviné, les fautes de frappe en rapport au prix d’un produit peuvent être à l’origine d’un incident. Pour parer à cette éventualité, les responsables d’entreprise envoient un email à leurs consommateurs. Ceci requiert évidemment que vous agissiez rapidement tout en faisant preuve de transparence. En effet, il est important de veiller à donner une information fluide qui laisse clairement transparaitre les fautes et les rectificatifs apportés.

Dans le domaine juridique, l’élaboration de ce type de document se fait suivant les normes de la loi rectificative. Il peut parfois remplacer le texte initial dans son entièreté ou simplement apporté de rectificatifs justifiés et approuvés par les mêmes autorités. C’est un texte publié en annexe qui se veut assez fourni.

Autrement dit, l’erratum fait mention de toutes les informations liées aux références du texte initial, précise la date de publication de celui-ci et la phrase ou mot à rectifier. Cela suppose donc en dehors du texte auquel il se rapporte que l’erratum est dépourvu de toute crédibilité et valeur juridique.